Une petite compilation de faits dont chacun mesurera l'intérêt, ou son absence. Mais ces anecdotes ont parfois fait naître quelques sourires chez ceux qui les entendaient, d'où la création de cette page !
Je la compléterai à mesure que ces souvenirs me reviennent, sans forme de classement pour l'instant, en ajoutant simplement les plus récentes en haut de la pile de texte.
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J’avais envoyé quatre manuscrits du premier tome du
Secret de Ji, le même jour. Un exemplaire m’est revenu presque aussitôt :
erreur dans l’adresse (je l’ai conservé en souvenir, voir photo plus bas). Le deuxième a été
remarqué par les éditions Mnémos, qui m’ont appelé une semaine après mon envoi,
à ma grande joie. Le troisième exemplaire a été refusé (très
courtoisement) ; et le dernier a suscité l’intérêt de l’éditeur
destinataire… plusieurs mois après la parution de Six héritiers. Autant de destins différents, pour un même texte...
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Pendant l’une de mes premières séances de dédicaces, j’attendais patiemment derrière une table couverte de mes livres, dans la librairie qui m’avait invité. Un monsieur âgé s’est approché et m’a demandé où il pouvait trouver le dernier Goncourt. Je lui ai gentiment expliqué que je l’ignorais, que je ne connaissais pas les lieux, que j’étais un auteur venu à la rencontre d’éventuels lecteurs… Il a acquiescé, puis est revenu dix minutes plus tard, pour me mettre le dit Goncourt sous le nez et lancer « Vous feriez mieux d’apprendre vot’boulot ! » Il fut finalement le seul client à m'aborder ce jour-là, me laissant un peu déprimé.
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Le Secret de Ji a été présenté au premier étage de
la Tour Eiffel, siiii ! Dans une exposition intitulée « De Tolkien à
Grimbert », siiii ! C’était dans le cadre de la remise du « Prix Tour Eiffel de Science-fiction » à… Honte à moi, je ne sais plus à quel auteur
talentueux. Ni quelle année c’était. Je n’ai aucune photo de l’événement (auquel j'ai pourtant assisté), et on
n’en trouve nulle trace sur internet... Si quelqu’un avait le moindre
document sur le sujet, qu’il me fasse signe, ça m’évitera de passer pour un
mythomane.
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Aussi ridicule que ça puisse paraître, j’ai souvent des idées de rebondissements de mes intrigues quand je suis… sous la douche. Matin, soir, peu importe. On pourrait sans doute l’expliquer en argumentant sur la tranquillité de ce moment, sur le détachement d’avec le monde extérieur, ce genre de choses… Ou alors, c’est justement parce que c’est l’un des rares endroits où je ne peux pas prendre de notes.
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La fin du Secret de Ji est légèrement différente, dans la toute première édition du Doyen éternel (1997). J'étais encore salarié, à cette époque, et contrarié par divers soucis, si bien que j'avais rédigé ces dernières pages dans de mauvaises conditions, pour pouvoir "rendre ma copie" à temps. Mais cela m'avait laissé insatisfait, et quand les éditions Mnémos ont réédité le texte en une intégrale en deux volumes, j'ai profité de l'occasion pour remanier la fin du cycle et lui donner sa forme définitive. Et les 6.000 exemplaires du Doyen éternel sont plus ou moins devenus des collectors, même si ce n'était pas le but recherché…
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Avant, quand j'étais invité par des écoles et des collèges pour parler de mes livres, les élèves étaient toujours étonnés par mon âge. Ils n'imaginaient pas qu'un auteur puisse être sans rides ni cheveux blancs. Maintenant, on ne me fait plus cette remarque. La nature a fini par leur donner raison.
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Les premiers droits d'auteur que j'ai perçus : 50 Francs, pour une histoire drôle dans un magazine télé, il y a plus de vingt ans ! Tout ce dont je me rappelle de l'histoire en question, c'est que ça parlait d'un perroquet.
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J'ai passé la majorité des vacances scolaires de mon enfance sur les plages de Normandie, pratiquement sur celles du débarquement de 1944. Au large de ces côtes se trouvent les îles Saint-Marcouf. Il m'aura fallu plusieurs années après l'écriture du Secret de Ji pour comprendre que, inconsciemment, le souvenir de ces rochers perdus dans la grisaille m'a sans doute inspiré l'île Ji.
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J'ai envoyé le manuscrit de Six héritiers, premier tome du Secret de Ji, sous le pseudonyme de Pit Grimberson, estimant qu'un nom à consonnance anglophone avait de meilleures chances de séduire un lecteur potentiel (je le crois toujours). On m'a fait remarquer que ça avait plutôt une consonnance nordique. À raison. Je me suis senti complétement ridicule :-)
Ci-contre, le manuscrit en question ; du moins l'un des quatre que j'avais fait relier à l'époque. J'ai pas mal déménagé depuis, mais je n'ai jamais réussi à me débarrasser de ce souvenir…
Ci-contre, le manuscrit en question ; du moins l'un des quatre que j'avais fait relier à l'époque. J'ai pas mal déménagé depuis, mais je n'ai jamais réussi à me débarrasser de ce souvenir…
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À l'origine, j'envisageais le Secret de Ji comme un roman unique. Mais après avoir rédigé une centaine de pages, j'ai compris que toutes les notes que j'avais préparées sur l'histoire ne pourraient être développées sur un seul volume ! J'ai alors failli abandonner ce projet pour entamer quelque chose de moins ambitieux… mais j'ai finalement poursuivi, songeant ne rien avoir à perdre, de toute façon, l'écriture n'étant (alors) qu'un simple loisir. Étrange, comme des décisions qui semblent anodines peuvent influer sur le cours d'une vie !
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Si vous appréciez ce genre d'anecdotes, n'hésitez pas à me rejoindre sur Facebook ; j'y partage régulièrement l'un ou l'autre souvenir. :-)
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